MACHINE POUR LAMES COMPOSITES

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MACHINE POUR LAMES COMPOSITES

Les lames de bois composite sont réalisées à partir de poudre de bois (60/80 mesh ou environ 0.25 mm) ou de toute autre matière végétale (par exemple les balles de riz, les anas de lin, etc..) qui nécessite une installation assez conséquente. Ensuite, après introduction de billes en plastique (PE ou PP) et après extrusion, on obtient les lames de bois composite.

 

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Voir un très bon article qui vous dira tout sur le Wood Plastic Composite (WPC) ou généralement appelé le Bois composite :

Qu'est-ce que le bois composite ?

Ni tout à fait bois, ni tout à fait plastique, le bois composite est encore un matériau peu maîtrisé par le grand public ; relativement récent en France, il fait pourtant partie intégrante de l'aménagement extérieur au Japon ou aux Etats Unis, grâce à ses nombreuses propriétés mécaniques. Aujourd'hui, on vous dit tout sur ce matériau innovant !

Un peu d'histoire...

L'histoire raconte qu'un importateur de bois japonais, Nishibori Sadao, inventa le bois composite comme alternative au bois exotique, victime de déforestation massive. Le bois composite est aujourd'hui très utilisé au Japon pour tous types d'aménagement extérieurs (Plus de 60% des aménagements extérieurs bois !), tant pour sa visée écologique que pour ses propriétés mécaniques, mais a connu ses premières évolutions aux Etats Unis, pour arriver en Europe dans les années 2000.

Définition

Si on simplifie à l'extrême, le bois composite est un matériau constitué de matière plastique d'une part et de fibre de bois (voire fibre végétale autre, comme le chanvre, le bambou, la râfle de maïs...) d'autre part, complétés par des pigments (pour la couleur), des additifs (agents antifongiques, lubrifiants pour faciliter le process), et d'une charge minérale.

La matière plastique confère au bois composite ses principaux attributs mécaniques. 3 types de polymères sont principalement utilisés par les fabricants, tous 3 issus de la pétrochimie :

  • Le PVC, généralement utilisé dans le bâtiment (notamment en menuiserie)

  • Le PE (polyéthylène), très utilisé en sacherie

  • Le PP (polypropylène), qui sert beaucoup pour l'emballage alimentaire.

Voici un tableau comparatif des polymères PVC, PE et PP :

 

PE

PP

PVC

Densité

0.95

0.90

De 1.4 à 1.5

Module élasticité en traction (Norme NFT51-034)

De 0.5 à 1.1 Gpa

De 0.7 à 1.5 Gpa

3.5 Gpa

Module de flexion (Norme ISO 178)

1.25 Gpa

De 0.5 à 1.4 Gpa

De 2.2 à 3.5 Gpa

Dureté Shore D (Norme T51-109)

70

65

80

Coefficient dilatation thermique (NFT 51-221) en 10-5 K-1

De 12 à 18

11

De 5 à 8

Inflammabilité

Continue avec ou sans flamme

Continue avec ou sans flamme

Arrêt immédiat sans flamme

Applications

Sacherie, bâches, Réservoirs carburant

Emballage alimentaire, Pare-choc automobile

Profilés de bâtiment

Canalisation

Qualités reconnues

Perméabilité à l'eau

Résistance aux chocs

Résistance aux chocs

Et aux agents chimiques

Résistance au vieillissement & conditions climatiques Résistance au vieillissement et conditions climatiques, Inocuité

Généralement, c'est cette résine plastique utilisée qui va définir le profilé de lalame, c'est-à-dire si elle sera pleine ou alvéolaire, ainsi que la proportion de bois. En effet, les 3 résines n'ont pas les mêmes propriétés mécaniques. Ainsi le PVC va nécessiter moins de bois que le PE/PP et sera approprié pour des lames alvéolaires.

Le bois procure au produit une esthétique proche de celle d'une lame en bois. Les fabricants européens utilisent principalement de la farine de bois dur ou de résineux, car ce sont les types de bois les plus répandus sur le continent. Cependant, d'autres fibres végétales sont utilisables, en fonction de la promiscuité géographique des ressources à disposition. Ainsi, certains fabricants chinois proposeront des lames composites à partir de fibre de bambou, mais beaucoup d'autres fibres végétales sont à l'étude : coque de noix, noyau d'olive, chanvre, balle de riz, rafle de maïs pour ne citer qu'eux.

Pas un mais des bois composites

Type de résine plastique, type de fibre végétalequalité des pigments, proportion de chaque composant, nature des additifs, forme des profilés... il n'existe pas un mais des bois composites. En effet, chaque fabricant a sa formulation qui fait de son bois composite un matériau unique. Difficile donc de comparer plusieurs produits entre eux... cependant certains critères permettent de reconnaître une lame composite de qualité

A propos de bois...

Si le bois composite est un matériau à part entière au même titre que du carrelage, de la pierre ou du PVC, il est pourtant très légitime de le comparer au bois naturel.... Moins glissant, plus cher, moins d'entretien, plus solide....  Voici donc un petit récapitulatif des principaux avantages du bois composite sur le bois naturel.

 

Avantages

Points de vigilance 

  • Durable

  • Imputrescible

  • Sans entretien structurel

  • Non glissant

  • Solide

  • Esthétique proche du bois

  • Grand nombre de coloris disponibles

  • Pas d'imperfections ni de nœuds

  • La densité du produit : plus elle est haute, mieux c'est

  • Le taux de bois : trop de bois entraine de la reprise d'humidité (qui entraine elle-même des déformations)

  • L'esthétique : la lame doit présenter une surface lisse, peu mouchetée. 

A ceux-ci peuvent s'ajouter d'autres qualités en fonction des fabricants : lame qui ne grise pas, peu de reprise d'humidité, imperméabilité, aptitude à être poncé, etc. 

La nouvelle génération de bois composite est déjà là !

Grâce à la co-extrusion, certains fabricants proposent aujourd'hui une lame composite recouverte d'une fine peau en polymère. Imperméable et donc plus résistante et plus simple à nettoyer, elle représente aussi une nouvelle techniques pour donner encore plus de personnalité à la lame, tout en gardant une esthétique proche de celle du bois. Fini le plastique qui ressemble à du plastique ! 

Un usage qui évolue

Majoritairement connu pour le platelage, c'est-à-dire la terrasse, le bois composite répond pourtant parfaitement à d'autres usages : pontons, plages de piscines, lieux publics, mobilier urbain, façades, garde-corps, claustra et clôtures en sont autant d'exemples. En effet, ses attributs en font un matériau de choix pour l'aménagement extérieur

Pour aller plus loin...

Le bois composite soulève encore de nombreuses questions de la part des consommateurs. Voici d'autres articles pour aller plus loin :

6 critères pour choisir des lames en composite de bonne qualité

Bois Composite


Bien que reconnu depuis quelques années, le bois composite reste encore à l'heure actuelle un matériau peu maîtrisé par les consommateurs, notamment à cause des différences de ratios, de composants, de profilés ou de capacités mécaniques d'un fabricant à l'autre. Voici donc quelques critères à vérifier afin de choisir un produit de qualité... 

1. L'esthétique

L'aspect de la lame doit être soigné et régulier, fin au toucher. La lame ne doit pas présenter d'imperfections de type cavités ou reliefs disgracieux. Enfin, elle doit paraître bien droite.

2. La pigmentation

La farine de bois contenue dans le bois composite n'apporte normalement aucune pigmentation. Les pigments utilisés doivent être de qualité et fournir une couleur intense.

Astuce : Notez que les normes NF CSTB imposent une mise en situation à Bandol pendant 2 ans pour justifier de la tenue du pigment dans le temps. Recherchez les témoignages de clients ayant posé une terrasse depuis quelque temps pour connaître leur satisfaction, et n'hésitez pas à vous rendre en showrooms qui peuvent exposer des lames posées depuis un certain temps.

Autre façon d'obtenir une couleur qualitative : les lames dites "Nouvelle génération" sont revêtues d'une peau protectrice en polymère. C'est cette peau qui contient les couleurs et nuances, emprisonnées dans le polymère. Grâce à cette technique, la tenue des couleurs est plus longue. 

3. La solidité

Une astuce simple à mettre en œuvre pour tester la solidité d'une lame consiste à gratter légèrement la surface à l'ongle. Si la lame présente des rayures, méfiance ! Imaginez le résultat avec des chaises de jardin ou des talons de chaussure !

4. La teneur en bois

Pour réduire le prix de revient et proposer un produit toujours plus compétitif en termes de prix, certains fabricants n'hésitent pas à forcer les taux de bois au-delà des prérequis. Attention ! La résine plastique risque de ne pas avoir de proportions suffisantes pour enrober la fibre bois. Peuvent en résulter des conséquences qu'on pourrait appeler « effet bois » :

  • une reprise d'humidité importante entrainant gonflements et déformations

  • un fort rejet de la lignine (tanin contenu dans le bois. Plus il y a de bois, plus il y a de tanin) entrainant un grisement de la lame.

5. La forme des alvéoles

Dans le cas où vous optez pour une lame alvéolaire, vérifiez bien la régularité et la netteté des alvéoles, preuve d'une extrusion de qualité. Evitez les lames dont les alvéoles sont mal dessinées.

6. L'expérience du fabricant

Le bois composite est un matériau relativement nouveau, dont la technicité et la qualité repose entre autres sur le savoir-faire et la maîtrise des formulations et des process de production par le fabricant. Plus son expérience est longue (au moins supérieure à 5 ans), plus celui-ci a de chance de maîtriser les technologies de fabrication actuellement complexes.

Attention aussi : Nombreux sont les fabricants qui garantissent leurs lames 25 ans... vérifiez ce que cette garantie couvre. En effet, difficile pour un fabricant qui produit des lames depuis 10 ans seulement d'assurer 25 ans de durabilité !

>> Découvrez les qualités techniques des produits Océwood

Bonus : et l'environnement dans tout ça ? 

On ne sait pas vous, mais pour nous, le respect de l'environnement est un point important dans le choix des produits. Quelques astuces pour repérer les fabricants responsables : 

  • La provenance des lames : entre des produits qui viennent de l'autre bout de la planète, et des lames fabriquées localement, on vous laisse deviner l'écart au niveau du bilan carbone...

  • Les matières premières : Quand on pense "composite", on pense généralement à la farine de bois. Mais sachez que ce l'est pas la seule fibre naturelle que l'on peut retrouver dans un composite ! Certains fabricants ont en effet choisi de lutter contre la déforestation en trouvant des matières premières différentes, bien qu'aussi qualitatives. Ainsi on retrouvera les marques Océwood® qui a choisi le PVC recyclé (issu de menuiseries en fin de vie) et l'anas de lin (125 jours de renouvellement contre 25 ans pour le bois) produit à une centaine de km de son usine, ou UPM qui opte pour le recyclage de ses étiquettes pour les intégrer à sa composition. 

  • Les labels et certifications : Côté farine de bois, certains labels (PEFC, FSC pour ne citer qu'eux) attestent que la farine qui compose les lames vient de fôrets gérées durablement. Côté production, vous retrouverez le label "Origine France Garantie" qui atteste que les produits que vous achetez sont majoritairement produits en France (et non juste assemblés).

Afin de lutter à sa manière contre la déforestation, et après 4 ans de Recherche certains fabricants ont remplacé la farine de bois contenue dans leurs produits par de l'anas de lin, aux propriétés mécaniques équivalentes. Le plus : 120 jours de renouvellement contre 25 ans pour le bois, et un sourcing local, à moins de 100 km de son usine, la France étant le premier producteur mondial de lin. 

A l'heure où l'écoconception devient le crédo de plus en plus d'entreprises, le bois composite, jusqu'à présent vanté pour son positionnement écologique fait pourtant polémique : matières premières issues de la pétrochimie, difficultés de recyclage... autant de points soulevés à l'encontre de ce produit écolofriendly. Et pourtant, de plus en plus d'actions sont mises en place tant par les fabricants que par leurs fournisseurs pour proposer un produit qui rime avec développement durable. Tour d'horizon des acquis et des points d'amélioration...

Tout d'abord, qu'est-ce que l'écoconception ?

L'écoconception est une démarche consistant à limiter les impacts environnementaux de la production, la consommation et la destruction des produits que nous utilisons et consommons et ce pour chaque phase du cycle de vie du produit.

1. Les matières premières  - l'approvisionnement

Le bois fait aujourd'hui l'objet de nombreuses règlementations et labels. En France, les 2 labels les plus connus sont le PEFC et le FCS. Tous 2 combattent pour une gestion durable des forêts. Un bois composite qui se respecte se doit donc d'être composé de bois certifié FSC ou PEFC.

Les résines plastiques. PVC, PE et PP sont toutes 3 issues de la pétrochimie. PE et PP à 100%, PVC à 57%. Leur avantage est qu'ils sont thermodurcissables, et donc recyclables et transformables "à l'infini".

Les pigments et autres additifs : ils doivent tous répondre à la règlementation REACH, c'est-à-dire ne contenir aucune substance dangereuse pour la santé ni pour l'environnement.

2. L'approvisionnement - le transport

Bilan carbone exige, plus la matière première vient de loin, plus l'empreinte carbone est élevée. Tout fabricant se doit donc de se fournir à partir des matières premières disponibles à proximité de son lieu de production, de façon à réduire les trajets d'approvisionnement.

3. La fabrication

La fabrication des produits a aussi une incidence sur l'environnement : la gestion de l'eau et de l'électricité en est un point important. Une solution pour les entreprises consiste en le renouvellement des eaux usées, notamment utilisées pour le refroidissement, ainsi que des équipements à faible consommation électrique.

Les rebus : autre point non négligeable dans la fabrication. En effet, les rebus peuvent atteindre une part importante de la production, surtout avec des process de production tels que l'extrusion. Le recyclage des chutes et des rebus dans de nouveaux profilés réduit les gaspillages et la consommation de matières.

4. L'acheminement vers les points de vente / La distribution

Ici, c'est le client qui gère, et en ce moment, si le made in France est à l'honneur, c'est qu'il a ses raisons. En effet, consommer local, c'est éviter la pollution due au transport.

5. La Consommation

Un produit de qualité est un produit durable. Un produit durable a besoin d'être moins souvent changé qu'un produit lambda. Il permet donc de réduire les déchets et la pollution. Des lames en bois composite de qualité sont prévues pour durer plusieurs dizaines d'années.

6. La fin de vie

La fin de vie des produits en bois composite fait actuellement l'objet de polémiques. En effet, par sa composition, le bois composite est normalement recyclable, et d'ailleurs souvent vanté comme recyclable à 100%. Cependant, il reste relativement récent et ne fait pas encore l'objet de destruction. Le seul container à la déchèterie pouvant actuellement accueillir le bois composite est le « Tout venant ». Difficile donc d'être recyclé à l'heure actuellement. Cependant, de plus en plus de fabricants anticipent le mouvement et préparent un système de récupération des lames afin de les recycler.

De l'autre côté du monde, un modèle à suivre...

De nombreux industriels japonais travaillent sur des produits dits « durables ». Ces produits sont mis en avant par le label EcoMark, qui garantit aux consommateurs soucieux de consommer durable des produits à faible empreinte carbone et saints pour l'homme. Un modèle à instaurer sans hésitation en Europe...

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Labels, règlementation et certifications en matière de bois composite

Depuis sa création en 1975, le bois composite se veut alternative écologique du bois, permettant de lutter contre la déforestation massive dont certains types de bois font l'objet. Il semble donc normal que les fabricants prônant cet argument s'engagent en matière de développement durable. Cependant, avec la montée des préoccupations écologiques sont apparus florilèges de labels, certifications, marquages et autres règlementations propres à chaque type de produits.  Cet article vous propose donc un petit point sur les labels et règlementations qui concernent le bois composite, afin de mieux vous retrouver dans tous ces sigles, et vous aider à comprendre la finalité et l'importance de chacun d'entre eux. 

Les Certifications Européennes

... qui garantissent la farine de bois contenue dans les lames composites :

PEFC : Créé en 1999, le Programme Européen des Forêts Certifiées est une association qui milite pour le développement durable par l'instauration d'un programme de certification. Sa marque déposée permet, grâce à la présence d'un logo sur les produits certifiés, de garantir le respect de standards écologiques bien sûr, mais aussi économiques, sociaux et éthiques.  En effet, le PEFC propose une démarche de gestion durable des forêts qui passe par :

  • L'application d'un cahier des charges stricte qui protège les forêts certifiées des OGM et favorise la biodiversité.

  • La mise en place d'une chaîne de contrôle permettant au consommateur final d'avoir un produit traçable pour chaque phase de sa production.

  • La signature par les adhérents d'une charte de développement durable

Mais attention, seuls les entreprises ayant plus de 70% de leurs approvisionnements en bois certifiés PEFC peuvent apposer le logo sur leur produit. Un logo dont l'ampleur devient sérieuse puisqu'aujourd'hui, plus de 45000 propriétaires forestiers et 2500 entreprises de la filière forêt bois (à savoir scieries, imprimeurs, exploitants, artisans et autres négoces) font partie du programme en France. Une association donc bien implantée dans l'hexagone, mais pas que : sa présence dans 35 pays lui a permis de devenir la 1e source de bois certifié mondiale.

FSC : Le Forest Stewarship Council est un label visant lui aussi à promouvoir une gestion forestière saine et durable basée sur un cahier des charges spécifique regroupant 10 principes portant des valeurs environnementales, sociales et économiques. Certifiant plus de 87 millions d'hectares en 2007, il garantit aux consommateurs finaux que le bois contenu dans leurs produits est issu de forêts gérées durablement. 3 labels sont proposés :

  • Le label FSC 100% garantissant que la totalité du produit provient de forêts certifiées FSC

  • Le label FSC Mixte certifiant que le produit est fabriqué à partir de bois contrôlé FSC, et/ ou de fibres de bois issues de forêts FSC, et/ou de matières recyclées.

  • Le label FSC Recyclé concernant principalement les produits en papier, assure que 100% du produit provient de matières recyclées

Les Certifications Françaises

Marque NF : Délivrée par l'Afnor et établie à partir de normes françaises, européennes ou internationales, la marque NF certifie que le produit répond aux critères de sécurité et de qualité du référentiel de certification correspondant à sa catégorie. 3 types de certifications NF existent :

  • La marque NF pour les produits industriels et de grande consommation

  • NF Environnement pour les produits écologiques

  • NF service pour les services.

Les produits en bois composite certifiés de marque NF répondent ainsi aux critères de la norme NF 514 (Produits thermoplastiques et Fibres naturelles). Elle étudie un certain nombre de caractéristiques propres au produit, telles que l'absorption d'eau, la résistance aux chocs ou encore la durabilité.

CE : le marquage CE est, contrairement à la marque NF, obligatoire pour tous les produits soumis à une ou des directives européennes en termes de santé et de sécurité. Concernant les produits en bois, il s'applique aux bois de structure traités contre les attaques biologiques. 

Règlementation REACH : Instaurée par l'Agence Européenne des Substances Chimiques, la règlementation Reach (Registration, Evaluation and Authorization of CHemicals - Cadre réglementaire de gestion des substances chimiques) impose aux industriels de prouver qu'elles n'utilisent pas un certain nombre de substances chimiques dangereuses (tant pour la santé que pour l'environnement) dans les produits qu'elles commercialisent, mais aussi d'être en mesure de délivrer un certificat à toute personne qui le demande. A titre d'exemple, cela concerne notamment les pigments utilisés dans les lames composites. Les listes de produits interdits évoluent sans cesse, et fixent des échéances plus ou moins longues pour permettre aux entreprises de s'adapter. Sont concernées l'ensemble des entreprises de l'Espace Economique Européen fabriquant ou utilisant des substances chimiques dans leur activité.

Et de l'autre côté de l'Océan ?

Programme Eco Mark : Proposé par la JEA (Japan Environment Association) l'Eco Mark certifie que les produit marqués du sigle aident à la préservation de l'environnement et ont un impact environnemental faible ainsi qu'une durée de vie utile supérieure à d'autres produits similaires. Elle aide ainsi les consommateurs soucieux de l'environnement à faire des choix de consommation dans ce sens.

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Focus sur le bois utilisé dans le composite

En Europe et plus particulièrement en France, les fabricants de bois composite utilisent principalement de la farine de bois dur ou de bois résineux dans leur formulation. C'est ce qui procure à la lame son aspect proche de celui du bois. Cependant, à l'heure où les soupçons se posent surtout à l'égard des produits issus de la pétrochimie, qu'en est-il du bois utilisé ? Il faut dire que celui-ci peut prendre une part importante dans la composition, entre 20 et 70% ! Petit focus sur le bois de votre terrasse composite... 

Les classes de bois en fin de vie

A,B,C... cela vous parle-t-il ? En effet, il s'agit bien des classes de risque concernant le bois traité. Un classement qui établit lesquels sont traités et lesquels ne le sont pas.

La classe A, ou « liste verte » - les bois non traités
Il s'agit ici des bois non traités, naturels secs ou humides. C'est la meilleure classe de bois pour la fabrication d'un produit. Ce bois répond à la nomenclature ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement), qui vise à défendre la biomasse des risques de nuisance et de pollution.

La classe B ou « liste orange » - les bois traités non dangereux
Ce sont des bois agglomérés, peints ou vernis, mais dans des proportions raisonnables : 1 à 2% de teneur en peinture, moins de 1% de vernis. 5 à 10% de fibres et colles pour les bois agglomérés.  Pour faire simple, il s'agit par exemple des bois de déchetterie, anciens meubles et autres fenêtres. S'ils servent principalement à la production de panneaux de particules et la production de chaleur (par incinérateur), ils peuvent être utilisés à d'autres fins.

La classe C, ou « liste rouge » - les bois souillés et dangereux
Attention, danger ! Initialement traverses de chemins de fer ou poteaux électriques, ces bois sont imprégnés de sels métalliques et traités à la créosote et donc dangereux pour la santé. Ils ne sont normalement pas recyclés mais doivent être détruits en usines d'incinération de déchets spéciaux.

La classe A/B
Elle contient environ 60% de bois naturel de classe A et 40% de bois traité de classe B.

Mais d'où provient le bois contenu dans les lames composites ?

En France, les principales ressources de bois sont :

  • Le bois en fin de vie, issu du recyclage, comme nous l'avons vu plus haut. Appelés communément les bois de rebut, ils peuvent être souillés (classe C) ou non souillés (classe A et B).

  • Les sous-produits de l'industrie du bois. Il s'agit là des déchets collectés à chaque étape de la chaîne de première (scieries, papeteries) et deuxième (fabricants de meubles, charpentes) transformation. Ecorces, sciures, chutes... autant de déchets qui peuvent être valorisés par d'autres entreprises, notamment par les fabricants de bois composites. Ainsi, les scieries sont les principaux fournisseurs de matière première pour certains. 

  • Les ressources forestières : il s'agit des déchets issus de l'entretien des forêts, tels que les branches, les écorces ou encore les sciures.

  • Les autres sources biomasse, issues de l'agriculture (coques et noyaux de fruits, déchets de céréales, rafle de maïs, balle de riz, etc.). Ces sources font l'objet de nombreuses recherches, de façon à trouver une alternative complète au bois, composant le plus répandu en matière de bois composite.

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Bois composite

Le bois composite est un matériau composé de fibres de bois et de résines plastiques. Conçu à l'origine pour se substituer aux essences de bois exotiques menacées, il est actuellement fréquemment utilisé pour le bâtiment comme par exemple la réalisation de terrasses,...

 


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  • Aujourd'hui, le bois composite est particulièrement beaucoup présent en Asie et tout...... Cette technologie de 3ème génération permet une mise en œuvre comparable à ... (source : grupo-gamiz)

Le bois composite est un matériau composé de fibres de bois et de résines plastiques. Conçu à l'origine pour se substituer aux essences de bois exotiques menacées, il est actuellement fréquemment utilisé pour le bâtiment comme par exemple la réalisation de terrasses, plages de piscines, pontons et autres aménagements extérieurs durables, pour l'habillage et l'isolation de façades, mais aussi pour la création de mobilier urbain et de mobilier intérieur.

Fabrication

Les pièces en bois composite sont obtenues par extrusion ou par moulage par injection, à partir de matières surtout recyclées : fibres de bois et résines plastiques quelquefois issu du recyclage comme le Polypropylène, Polyéthylène ou Polychlorure de vinyle. Les proportions de fibres de bois et de résines fluctuent selon le processus de fabrication et les caractéristiques recherchées.

Propriétés

La palette qualitative des bois composites est particulièrement large mais sa composition et son mode de fabrication en font un matériau connu imputrescible, résistant aux intempéries, au soleil, aux champignons lignivores et au thermite (Isoptera). Teinté dans la masse, il existe une large palette de coloris. Sa durée de vie est identique, ou alors supérieure à celle des bois exotiques. Il ne nécessite pas d'entretien particulier et devrait pouvoir être recyclé à l'infini.

Historique

Le bois composite tel qu'il se présente le plus fréquemment à nous actuellement, a été découvert en 1975 par Nishibori Sadao. Cet inventeur[1], issu d'une famille d'importateurs de bois exotiques, souhaitait ainsi proposer une alternative écologique à l'utilisation de bois d'essences rares pour préserver les grandes forêts tropicales. Ce matériau innovant est à la base actuellement de plus de 60 % des aménagements extérieurs en bois, réalisés au Japon.

La 1ère génération de bois composite[2] destinée essentiellement au plancher extérieur consistait en lames pleines de densité supérieure à 1, 2. Leur production et leur utilisation se sont assez banalisées, surtout aux États-Unis.

Bois composite. Profilés 2ème génération (dessus) et 3ème génération (dessous)

Bardage en bois composite moussé. Léger et parfait isolant acoustique et thermique.

La 2ème génération mise au point par Nishibori Sadao en 1992[3], se présente sous forme de profilés alvéolaires. À la fois plus légers et plus résistants, ceux-ci autorisent de plus longues portées. Tandis que leur production reste l'apanage des producteurs japonais, leur utilisation se démocratise dans le monde.

La 3ème génération a vu le jour en 2006, aussi au Japon. Il s'agit de lames pleines à structures minuscules "moussées". Cette technologie avancée permet la réalisation de profilés mais également de panneaux dont la densité peut fluctuer de 0, 65 à 0, 95. Le gain de masse volumique peut atteindre 50 % comparé à la 1ère génération, donnant la possibilité d'ainsi une diminution supplémentaire de l'empreinte carbone tout en conservant des caractéristiques de résistance mécanique supérieures, résistances qui restaient réservées jusqu'en 2006 aux lames de 2ème génération. Leur mise en œuvre est beaucoup simplifiée grâce à leur légèreté, leur robustesse et leur champs en plein. Ces produits de 3ème génération, d'aspect particulièrement mat, imitent idéalement le bois exotique et sont plus aisément recyclables que ce dernier ou que les composites de génération précédente. Ils représentent une avancée technologique et écologique majeures et probablement l'avenir des bois composites.

Applications

La caractéristique imputrescible du bois composite est spécifiquement appréciée en présence d'eau : piscines, marinas et aménagements extérieurs exposés aux intempéries. Quant aux caractéristiques mécaniques des profilés alvéolaires et des lames moussées, grâce à leur faible poids pour des sections importantes, elles conviennent aux zones de passage intense du public ou de transit de véhicules : terrasses de restaurants, piscines et plages publiques, abords de centres commerciaux, aménagements collectifs, mobilier extérieur urbains ou résidentiel…

Le bois composite teint dans la masse et traité anti-UV avant extrusion procure une stabilité esthétique dans le temps : plusieurs dizaines d'années sans traitement ultérieur. Ces caractéristiques de bonne tenue au soleil ainsi qu'aux intempéries, sa nature imputrescible, mais aussi ses propriétés isolantes, thermiques et phoniques, font du bois composite de 3ème génération, un matériau de plus en plus utilisé pour l'habillage des façades en extérieur et de panneaux à l'intérieur. Façades à claire-voie, bardages, persiennes, panneaux, garde-corpsexploitent les caractéristiques spécifiques du bois composite, pour la construction neuve comme pour la réhabilitation.

Le marché nippon de la construction devient un consommateur remarqué de composite de 3ème génération. Choisi pour ses possibilités élevées de recyclage et son poids réduit, le composite moussé devient un matériau innovant mis en œuvre pour la fabrication d'éléments de coffrage. D'important sites de fabrication seront implantés au cœur des mégapoles comme Tokyo par exemple pour minimiser l'empreinte carbone et de perfectionner ainsi le bilan écologique lié à la fabrication de ces éléments qui toujours il y a peu de temps, étaient constitués exclusivement de bois.

Environnement

Le bois composite, par conséquent qu'il est constitué de bois et de plastiques entièrement recyclés, contribue activement à la lutte contre la destruction des forêts tropicales actuellement menacées. Son mode de fabrication participe à l'écoulement de produits bois et résines plastiques issus des filières de recyclage quand ces dernières existent. La grande majorité des labels écologiques proscrivent l'utilisation de colles, de PVC et autre composant toxique pour l'homme. Les producteurs de bois composite labélisés participent par conséquent aux enjeux mondiaux du développement durable en particulier si leur produit se révèlent être à 100% recyclable.

En particulier en pointe en matière d'écologie et forts de leur expérience, les industriels japonais du secteur montrent l'exemple en se soumettant volontairement à un cahier des charges strict. Le label Eco Mark[4], surtout, délivré par l'Association japonaise de l'environnement et membre du Global Ecolabelling Network (GEN) [5], atteste de faible empreinte carbone et l'innocuité pour l'homme de la totalité des composants utilisés, strictement contrôlés avant utilisation. La norme sévère JIS A 5741 encadre toujours davantage la fabrication de bois composites constituée de matières premières d'origine recyclée. Elle est issue par le Comité des Standards Industriels[6] et répond aux standards industriels japonais (Japanese Industrial Standard).

 

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MACHINE POUR LAMES COMPOSITES

MACHINE POUR LAMES COMPOSITES

Les lames de bois composite sont réalisées à partir de poudre de bois (60/80 mesh ou environ 0.25 mm) ou de toute autre matière végétale (par exemple les balles de riz, les anas de lin, etc..) qui nécessite une installation assez conséquente. Ensuite, après introduction de billes en plastique (PE ou PP) et après extrusion, on obtient les lames de bois composite.

 

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